Le Reikiki
A Kyoto se trouvent alors moult bibliothèques et monastères qui protègent la plus importante collection de textes antiques japonais. L’histoire montre que Mikao Usui a fait énormément de recherches à cet endroit. Pendant de longues années, il continua à rassembler des textes et à les étudier.
En particulier, il découvrit probablement un texte très ancien nommé le « Reikiki ». Sa signification est : « le texte du Reiki ». Par ailleurs son origine remonte à l’empereur DAIGO. Il semblerait qu’Usui s’en inspira pour développer sa pratique du Reiki, parce que la similitude est grande.
Religion et Japon
Au Japon, la religion d’État était le shintoïsme. Pourtant, depuis l’apparition du bouddhisme dans le pays, la population s’en détournait de plus en plus.
En somme, à l’époque de Mikao Usui, on naissait shintoïste… et on mourait bouddhiste ! Mais finalement, le but de ces deux disciplines restait identique : atteindre la plénitude.
A vrai dire, le shintoïsme est une religion ancestrale du Japon et est antérieur à l’introduction du bouddhisme. Il se réfère d’abord au culte des ancêtres et à l’adoration de l’empereur.
D’un autre côté, le bouddhisme se réfère aux enseignements du bouddha sur la souffrance de l’esprit. Au contraire des idées reçues, le bouddhisme n’est pas une religion basée sur des divinités extérieures et supérieures. Mais les principes du bouddhisme reposent sur l’explication scientifique de la conscience humaine.
Par exemple, ils démontrent comment passer de la souffrance à l’absence de souffrance (éveil de la conscience). La méditation est alors un véhicule pour vérifier ces enseignements.
Reiki, voie du milieu
Le texte du Reiki réconciliait parfaitement ces deux voies, bouddhiste et shintoïste, en une seule, japonaise. Il répondait en ce sens au dilemme d’Usui, percevable dans sa biographie : trouver une méthode de synthèse transdisciplinaire fiable pour répondre aux exigences des codes d’honneur familiaux et spirituels du chercheur qu’il était.
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